SECONDE VIE – LA JOLIETTE
PLACE D’ARVIEUX – OCTOBRE 2020
ARTISTE : GERMAIN ALIAS IPIN
À la demande des auteurs de l’œuvre originale « Seconde Nature », l’artiste urbain Germain Alias IPIN est invité à lui donner une « Seconde Vie ». L’artiste travaille sur les traces de masquage de peinture que laissent les détournements et leurs recouvrements successifs. La couleur devient motif, tel des pixels de plus en plus nets et rythmés au fur et à mesure que ces mosaïques de couleur prennent de la hauteur.
« Ma première idée était de chercher à jouer avec l’accumulation de tags, j’ai finalement choisi de composer avec l’accumulation de masquages de tags et inviter ainsi le public à regarder différemment ces “tâches de propreté”. Ce jeu fantasmé de chat et de souris amène à une forme de motif aléatoire qui vient remplir la sculpture. Puis, étonnamment, en prenant de la hauteur, cette douce anarchie s’organise. Les couleurs, les formes, se redressent, se répètent, s’organisent, s’harmonisent. Des rythmiques graphiques se créent et l’entropie disparaît progressivement. Enfin le motif, normé, rassurant, couronne le haut de la spirale. » Germain Alias IPIN
https://cargocollective.com/aliasipin
Germain Alias IPIN est un artiste et sérigraphe, il est considéré comme l’un des artistes conceptuels les plus actifs du mouvement de l’art urbain contemporain français.
Prenant comme point de départ le travail in situ, le rapport à l’échelle, au paysage et à la photographie, il oriente sa pratique vers un art inscrit dans son contexte, afin de délivrer une vision engagée, ironique et sensible de son environnement. Il s’affranchit du motif figuratif tout en interrogeant l’Humain et sa place dans sa société à travers des projets où se mêlent dystopies graphiques, nouvelles technologies et artivisme.
HISTORIQUE ARTISTIQUE DU SITE
À l’origine, une œuvre de Charles Bové et Miguel Chevalier mélangeant architecture, sculpture et projections, nommée Seconde Nature. Créée en 2010 en préfiguration de Marseille-Provence 2013, entre les Docks de la Joliette et le FRAC, cette œuvre interactive se déclenchait au passage du tramway et donner à voir un décor digital végétal évoluant au fil des saisons.
Miguel Chevalier avait créé un mapping projeté du haut de la sculpture monumentale sur les façades des Docks.
L’œuvre virtuelle est depuis tombée en panne et la sculpture monumentale a été, tour à tour, taguée puis recouverte et nettoyée par les services de la municipalité.
SECONDE VIE
LA JOLIETTE
PLACE D’ARVIEUX – OCTOBRE 2020
ARTISTE : GERMAIN ALIAS IPIN
À la demande des auteurs de l’œuvre originale « Seconde Nature », l’artiste urbain Germain Alias IPIN est invité à lui donner une « Seconde Vie ». L’artiste travaille sur les traces de masquage de peinture que laissent les détournements et leurs recouvrements successifs. La couleur devient motif, tel des pixels de plus en plus nets et rythmés au fur et à mesure que ces mosaïques de couleur prennent de la hauteur.
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« Ma première idée était de chercher à jouer avec l’accumulation de tags, j’ai finalement choisi de composer avec l’accumulation de masquages de tags et inviter ainsi le public à regarder différemment ces “tâches de propreté”. Ce jeu fantasmé de chat et de souris amène à une forme de motif aléatoire qui vient remplir la sculpture. Puis, étonnamment, en prenant de la hauteur, cette douce anarchie s’organise. Les couleurs, les formes, se redressent, se répètent, s’organisent, s’harmonisent. Des rythmiques graphiques se créent et l’entropie disparaît progressivement. Enfin le motif, normé, rassurant, couronne le haut de la spirale. » Germain Alias IPIN
https://cargocollective.com/aliasipin
Germain Alias IPIN est un artiste et sérigraphe, il est considéré comme l’un des artistes conceptuels les plus actifs du mouvement de l’art urbain contemporain français.
Prenant comme point de départ le travail in situ, le rapport à l’échelle, au paysage et à la photographie, il oriente sa pratique vers un art inscrit dans son contexte, afin de délivrer une vision engagée, ironique et sensible de son environnement. Il s’affranchit du motif figuratif tout en interrogeant l’Humain et sa place dans sa société à travers des projets où se mêlent dystopies graphiques, nouvelles technologies et artivisme.
HISTORIQUE ARTISTIQUE DU SITE
À l’origine, une œuvre de Charles Bové et Miguel Chevalier mélangeant architecture, sculpture et projections, nommée Seconde Nature. Créée en 2010 en préfiguration de Marseille-Provence 2013, entre les Docks de la Joliette et le FRAC, cette œuvre interactive se déclenchait au passage du tramway et donner à voir un décor digital végétal évoluant au fil des saisons.
Miguel Chevalier avait créé un mapping projeté du haut de la sculpture monumentale sur les façades des Docks.
L’œuvre virtuelle est depuis tombée en panne et la sculpture monumentale a été, tour à tour, taguée puis recouverte et nettoyée par les services de la municipalité.