DIGITALE AFRIQUE
EXPOSITION DIGITALE
Du 14 mai au 5 juillet 2013
VERNISSAGE LE 14 MAI À 18H
LOGES DE LA BASTIDE ST JOSEPH (ENTRÉE LIBRE)
La création numérique sur le continent africain
Le projet Digitale Afrique a pour objectif le recensement et la promotion des formes originales et plurielles d’art et de création en lien avec le numérique sur le continent africain. Il valorise le travail d’artistes qui mènent des révolutions techniques, sociétales et esthétiques, de manière encore confidentielle.
La création numérique sur le continent africain ne bénéficie pas d’une médiatisation à la mesure de sa vitalité. L’exposition Digitale Afrique propose d’y remédier : Expérimentations électroniques, innovations, installations sonores, détournements… L’Afrique s’approprie avec force et créativité le monde numérique.
Le projet est labellisé dans le cadre de Marseille Provence Capitale Européenne de la Culture. En coproduction avec Marseille Provence 2013, Planète Emergences et Musiques & Cultures Digitales
A travers une exposition, une publication, des ateliers et des débats, Digitale Afrique croise les regards sur les relations tissées entre l’Afrique et le numérique.
Quel est le rapport entre une guerre régionale au Congo, la vieille histoire du pillage des ressources africaines et nos nouveaux jouets technologiques : téléphones portables, ordinateurs, playstation… ?
Comment les artistes africains s’emparent-ils des outils numériques pour repenser l’idée de frontière, la poésie des flux électriques, la pensée soufiste ou le bruit de fond des villes du Nigéria ?
De Dakar à Johannesburg, en passant par Tunis, Lubumbashi et Lagos, l’exposition invite à découvrir ce paysage en pleine effervescence illustré par les détournements électroniques, les installations sonores ou vidéo d’Ammar Bouras, Dineo Bopape, Jean Katambayi Mukendi, Marcus Neustetter & Stephen Hobbs, Emeka Ogboh et Haythem Zakaria.
Emeka Ogboh enregistre les sons de sa ville, Lagos, au Nigeria. Il les remixe, crée des paysages sonores et les diffuse dans des espaces publics internationaux. Plongée acoustique dans le chaos de la ville…
RAQ(S)
Raq[s] nous invite à danser avec le mouvement élégant de particules colorées. Haythem ZAKARIA, inspiré par la pensée soufie, crée des dispositifs génératifs en temps réel.
24°3’55’’N – 5°3’23’’E
Ammar Bourras questionne le réel à travers la photographie, la vidéo, le son. 24°3′55″N – 5°3′23″E, titre de l’installation, correspond aux coordonnées GPS du point zéro des essais nucléaires français à In Ekker dans le Sahara algérien. Sur deux écrans, les points de vues et les prises de son se complètent, se contredisent, se mettent en mouvement pour raconter la complexité de la notion de frontière.
TRINTY SESSION
Trinty Session, collectif sud-africain, a mené des ateliers à Dakar qui mêlaient outils technologiques et objets usuels pour créer une œuvre dans l’espace public. Une projection restitue ce travail collectif dont les enjeux étaient l’interaction avec le public, la nature de l’espace investi, la pratique de la performance. Il a eu lieu durant le festival Afropixel à Kër Thiossane.
SIMULEN
Au Congo, l’approvisionnement électrique reste aléatoire pour la majorité de la population. Les usagers fabriquent eux-même leurs réseaux, ce qui peut s’avérer périlleux. Jean Katambayi Mukendi, né d’une mère travaillant pour une société d’extraction de métal et d’un père électricien, a développé très tôt une passion pour l’électricité et l’exprime dans des œuvres aussi poétiques que didactiques. Le prototype Simulen permet de visualiser les chutes de tension. Une esthétique Do It Yourself pour une œuvre aux vertus formatrices.
UNDER ALL MEANS NECESSARY
La vidéo Under all means necessary part d’un mouvement de tête de négation énergique. Il se transforme, se brouille, sons et images parasités, dédoublés, projetés. Elle nous fait traverser une succession de phases émotionnelles avant de nous remettre gentiment à notre place de spectateur. Dineo Seshee Bopape est sud africaine, diplômée du Durban Institute of Technology et de la Columbia University. Elle crée des installations low-tech à partir d’objets du quotidien qui évoquent les sphères intimes des individus, leurs rapports, ce qui les conditionne, ce qui les construit, leurs particularités, leurs émotions.
DIGITALE AFRIQUE
EXPOSITION DIGITALE
Du 14 mai au 5 juillet 2013
LOGES DE LA BASTIDE ST JOSEPH
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LA CRÉATION NUMÉRIQUE SUR LE CONTINENT AFRICAIN
Le projet Digitale Afrique a pour objectif le recensement et la promotion des formes originales et plurielles d’art et de création en lien avec le numérique sur le continent africain. Il valorise le travail d’artistes qui mènent des révolutions techniques, sociétales et esthétiques, de manière encore confidentielle.
La création numérique sur le continent africain ne bénéficie pas d’une médiatisation à la mesure de sa vitalité. L’exposition Digitale Afrique propose d’y remédier : Expérimentations électroniques, innovations, installations sonores, détournements… L’Afrique s’approprie avec force et créativité le monde numérique.
Le projet est labellisé dans le cadre de Marseille Provence Capitale Européenne de la Culture. En coproduction avec Marseille Provence 2013, Planète Émergences et Musiques & Cultures Digitales
Emeka Ogboh enregistre les sons de sa ville, Lagos, au Nigeria. Il les remixe, crée des paysages sonores et les diffuse dans des espaces publics internationaux. Plongée acoustique dans le chaos de la ville…
RAQ(S)
Raq[s] nous invite à danser avec le mouvement élégant de particules colorées. Haythem ZAKARIA, inspiré par la pensée soufie, crée des dispositifs génératifs en temps réel.
24°3’55’’N – 5°3’23’’E
Ammar Bourras questionne le réel à travers la photographie, la vidéo, le son. 24°3′55″N – 5°3′23″E, titre de l’installation, correspond aux coordonnées GPS du point zéro des essais nucléaires français à In Ekker dans le Sahara algérien. Sur deux écrans, les points de vues et les prises de son se complètent, se contredisent, se mettent en mouvement pour raconter la complexité de la notion de frontière.
TRINTY SESSION
Trinty Session, collectif sud-africain, a mené des ateliers à Dakar qui mêlaient outils technologiques et objets usuels pour créer une œuvre dans l’espace public. Une projection restitue ce travail collectif dont les enjeux étaient l’interaction avec le public, la nature de l’espace investi, la pratique de la performance. Il a eu lieu durant le festival Afropixel à Kër Thiossane.
SIMULEN
Au Congo, l’approvisionnement électrique reste aléatoire pour la majorité de la population. Les usagers fabriquent eux-même leurs réseaux, ce qui peut s’avérer périlleux. Jean Katambayi Mukendi, né d’une mère travaillant pour une société d’extraction de métal et d’un père électricien, a développé très tôt une passion pour l’électricité et l’exprime dans des œuvres aussi poétiques que didactiques. Le prototype Simulen permet de visualiser les chutes de tension. Une esthétique Do It Yourself pour une œuvre aux vertus formatrices.
UNDER ALL MEANS NECESSARY
La vidéo Under all means necessary part d’un mouvement de tête de négation énergique. Il se transforme, se brouille, sons et images parasités, dédoublés, projetés. Elle nous fait traverser une succession de phases émotionnelles avant de nous remettre gentiment à notre place de spectateur. Dineo Seshee Bopape est sud africaine, diplômée du Durban Institute of Technology et de la Columbia University. Elle crée des installations low-tech à partir d’objets du quotidien qui évoquent les sphères intimes des individus, leurs rapports, ce qui les conditionne, ce qui les construit, leurs particularités, leurs émotions.